Le Licancabur et le desert d Atacama...
Fin de notre week end en solo ! alors vous allez avoir droit a deux resumés et deux voyages differents...elle est pas belle, votre vie ! :-)
toutes les photos dans l'album 10, Atacama.... (horrreurrrur !!! toutes les legendes des albums ont disparu ! faudra deviner....greeee) !!!!
L' ASCENSION DU LICANCABUR PAR SANDRINE.... Echec et maté (de coca) lol
Bouuuuuuuuuuuh.... Le sommet du Licancabur restera un rêve : altitude atteinte 5500m avec un mal aigü !!
Rétrospective.
Suite aux oedêmes d'Ana dans le Lipez, l'altitude lui a été contre-indiquée, donc c'est seule finalement que j'envisage cette ascension, mais je ne voulais en rien la râter : j'ai tellement vu d'images de ce sommet conique et majestueux, avec sa vue plongeante sur la Lagune Verde, qu'il fallait que j'aille voir de mes propres yeux !!! Et puis, j'avais envi de changer un peu du vélo. Mon goût pour la montagne n'a pas changé, j'aime toujours autant marcher, alors le Licancabur était THE sommet idéal pour un bon trip en montagne.
Fin de semaine, une agence me trouve 2 autres clients (des brésiliens) sans expérience aucune de la montagne ni de l'altitude. Pas de souci, l'expé se fait sur 2 jours avec un trek d'acclimatation de 4 à 5h entre 4000m et 5000m pour le 1er jour. Je pars confiante et déjà rêveuse de ce sommet qui culmine à près de 6000m (5970m exactement). La veille du départ (vendredi), je retourne à l'agence pour les dernières formalités ; Jorge, notre guide, me donne rendez-vous le lendemain à 14h. OK pas de problèmes. Samedi matin, je passe à l'agence récupérer chaussures, sac à dos et bâtons, et aïe, mauvaise surprise, les brésiliens sont encore dans leur lit (la ballade de la veille les a fatigué), du coup on décalle l´heure du départ à 16h (c'est mal parti pour le trek d'acclimat. !! ). En plus, l'agence n'a pas ma taille de chaussures, donc au final, je garderai mes shoes de vélo (bonne semelle vibram, mais elles ne sont pas montantes, plus difficile pour la descente dans les pierriers). Tanpis. Je me fais un bon plat de pâtes vers 15h, garnis mon sac à dos de qq vêtements chauds et pars rejoindre mon groupe pour 16h. Ca trainasse à fond, qq problèmes à la douane chilienne pour sortir de la ville, à 18h nous quittons San Pedro de Atacama et nous arrivons au refuge de la laguna Blanca (en Bolivie) à 19h30, juste de quoi se poser, et manger avant de partir au lit. Pas de trek d'acclimatation aujourd'hui, nous sommes à 4200m d'altitude. La nuit ne sera pas très reposante pour moi , je couve un mal de gorge avec une douleur lancinante dans l'oreille et mon nez est bouché. J'angoisse de ne pouvoir faire le sommet dans de bonnes conditions, ça tombe vraiment mal. Jorge nous oblige à boire très régulièrement pour éviter les meffets de l'altitude. Lever 3h du matin, après un bon ptt dej. consistant, il nous faut préparer nos sacs (3L d'eau, qq barres de céréales, chocolat, cacahuètes, fruits). Thomas, le guide bolivien (obligatoire pour faire l'ascension du Licancabur côté bolivien) se joint à l'équipée. Le 4*4 nous emmène au point de départ de l'ascension, à 4600m environ. Nous attaquons le trek à 5h30, le jour commence tout juste à se lever, un rayon de soleil illumine le sommet du Licancabur, ambiance minérale... l'ascension du géant se fait par un petit chemin dessiné dans un énorme pierrier raide. Je ne m'attendais pas à ce type de terrain, pas facile car il faut toujours regarder oú l'on met les pieds pour ne pas chuter sur une pierre. Jorge prend en charge les 2 jeunes brésiliens (Claudia et William, frère et soeur), tandis que je pars devant avec Thomas, le guide bolivien. Nous avons un bon rythme dès le départ, je me sens plutôt bien. Les heures défilent, nous dominons de plus en plus la Laguna Verde dont la couleur s'éclaircit au fur et à mesure de la matinée, elle devient de + en + verte, un vert d'eau magnifique, tellement limpide.
Nous atteignons bientôt les 5000m ; c'est là que les diffiultés commencent. Je me sens de moins en moins de force dans les jambes, malgré les arrêts réguliers pour boire et manger, mais peut être pas suffisants encore. Je prends mal à la tête et je sens que les 1ers symptômes de l'altitude sont là. Le groupe de Jorge est 200m plus bas et avance très lentement. Mon guide Thomas s'arrête tous les 30m de montée pour me faire souffler, mais ca devient vraiment dur. Mes jambes ne me portent plus, je sens que le mental flanche. 5450m... Jorge et les 2 brésiliens font demi tour. On monte depuis plus de 6h, il reste encore 500m à faire, et je réalise que mes forces s'amenuisent : essouflement, mal de tête, grosse fatigue... on fait tirer jusqu'à 5500m et je dis à Thomas "Stop, no puedo mas". J'immortalise une dernière fois la vue sur la Laguna Verde, je n'aurai pas le plaisir de découvrir le sommet, ni le petit lac qui se trouve au sommet, tanpis... j'ai pu voir cette magnifique Laguna Verde d'en haut, c'est ce que je souhaitais le plus !! Nous rejoingnons Jorge, Claudia et William dans la descente : Jorge en me voyant décide de me mettre un peu sous oxygène, je suis essouflée et mon mal de tête ne passe pas, voire s'amplifit. J'ai sûrement trop fait tiré. 3h de descente, avant de retrouver le 4*4. Nous repassons au refuge de la Lagune Blanca, je suis défoncée par l'altitude, et me couche 1 bonne heure pour récupérer de ces qq 10h de marche. Retour à Atacama en fin de journée. Chouette trip même si on n'est pas allé au bout. J'en garderai un merveilleux souvenir et le groupe était vraiment très sympa.
Sandrine
LE DESERT D ATACAMA A VELO PAR ANA....
Une chose est sur...un tel parcours sans connaitre la region est impossible...
Zigzaguer entre les pitons de sable, descendre dans les gorges apparaissants au detour d' une crevasse...ne pas se perdre, surtout, et ne pas louper l'inloupable !
C' est un luxe d'avoir un guide pour soi seule, mais il n' y a pas d autres solutions si l'on veut vraiment parcourir le coeur du desert, les tours prévus en groupe se font en 4X4 uniquement, et il ne risque pas de se faufiler dans tous ces dedales de sable et rochers.....
Waldo tient un atelier de reparation de bicicleta a Atacama, en extra il accompagne des touristes sur demande..il est fou de cross et participe aux courses de la region...c'est super Waldo !...
Je pense qu' il a voulu m'achever...140kms en deux jours a parcourir son desert...Waldooooo, c' est pas le rythme d'une velandeuse, là, atteeeennd moi !!!!
Deux magnifiques journées...
A traverser la vallée de la luna, qu'on ne presente plus,
A remonter les cretes sableuses qui dominent la vallée de la muerte (qui est une deformation du mot mars en rapport a son rouge profond comme semble -il la planete..)..
A devaler les dunes pour rejoindre les pitons sableux de cette fameuse vallée, (heuuu Waldooo...tu descends a 70kms heure...et moi je fais comment ? )
A ramper dans des grottes pour ressortir quelques rochers plus loin...
A parcourir la vallée du diable, qui est un labyrinthe ou regne une chaleur accablante, sur des kms on ne voit rien, seulement ces immenses tours de sable, la chaine de la cordillière disparait totalement, on n'a plus aucun reperes...(heuuu Waldooo, t'eloignes pas trop de moi !!! :-)
A deboucher de maniere innatendu sur un oasis, ou la vue de l'eau dans cette fournaise indescriptible, est un vrai mirage, mais surtout un vrai plaisir (heuuu Waldoo, une ptit' sieste les pieds (qui fument) dans l'eau, c'est bien dans mon programme ? ) ....
A traverser une pampa grillée pour.... (heuu Waldo, tu m'as habitué a mieux, yen a pour longtemps avant de rejoindre tes piscines salées ? )
Et bien pour finir par arriver dans la region des lagunes, tellement chargées en sel qu' on y flotte comme dans la mer morte...
Merci Waldo pour ses deux jours inoubliables !
le desert d'Atacama n'a pas a mes yeux la magie et la beauté du desert du Lipez Bolivien, il est très aride et ca le rend hostile a mes yeux, mais croyez moi, il merite lui aussi d'etre exploré et admiré... ..
Ana